Les Beaux Mecs
est une série télévisée française créée par Virginie Brac, d'après une idée originale du producteur Jérôme Minet et réalisée par Gilles Bannier. En février 2011, elle a remporté le prix de la meilleure série au Festival de Luchon. Elle a été diffusée à partir du 16 mars 2011 sur France 2.

Une série web-documentaire existe, Les Visages des Beaux Mecs, qui fut mise en ligne en parallèle de sa diffusion.



 Réalisé par Gilles Bannier, scénario de Virginie Brac avec la participation de Eric de Barahir.
Produite par Lincoln TV, avec la participation de France Télévisions,
AB Thématiques, CNC, la région Île-de-France et Orange cinéma séries.

 

Avec : Simon Abkarian (Tony), Mhamed Arezki (Tony jeune), Soufiane Guerrab (Kenz), Victoria Abril (Olga), Juana Acosta (Olga jeune), Anne Consigny (Claire), Olivier Rabourdin (Guido), Guillaume Gouix (Guido jeune), Dimitri Storoge (Nils Karlssen), Philippe Nahon (Janvier), Maxime Lombard (Francky), Eric Fraticelli (Steeve), Fejria Deliba (Nassima),

 

Le début... Tout commence en 2010 par l’évasion de Tony, vieux gangster condamné “longue peine”, et de Kenz, jeune Maghrébin issu des mafias des cités. Dans une des prisons surpeuplées du troisième millénaire, ces deux-là partageaient une minuscule cellule, vivant dans une incompréhension totale l’un de l’autre et se détestant cordialement. Pourtant, alors qu’il bénéficie d’un régime de faveur et qu’il peut espérer une remise de peine pour bonne conduite, Tony va profiter de l’évasion de Kenz et l’obliger à l’emmener avec lui. Dehors, ils se séparent très vite ; mais Tony, trahi par ses “associés” qui espéraient bien ne jamais le revoir et qui le balancent aux flics, revient se réfugier chez Kenz, dans la cité. Là, il découvre les méthodes des jeunes et fustige leur incroyable négligence – tout en admirant leur courage.Leur cavale cristallise, sur le mode de la tragi-comédie, un conflit de générations d’un nouveau genre, où s’affrontent les anciennes méthodes du grand banditisme – préparation méticuleuse, codes, réseaux élaborés – aux nouvelles – tout, tout de suite et n’importe comment. Le mélange des genres est aussi la spécificité des Beaux Mecs. Qui est Tony ? Qui cherche-t-il ? Pourquoi s’est-il évadé ? Quels comptes vient-il régler ?



La quête de Tony le Dingue, racontée en huit épisodes de 52 minutes, est ponctuée de flashs-back des années 1950 à 1980 permettant de reconstituer cinquante ans d’un passé mouvementé qui se confond avec l’histoire du grand banditisme. Son destin croise celui de plusieurs truands, dont Guido, l’ami de toujours, mais aussi de plusieurs femmes, emblématiques des époques qu’ils traversent. A un moment donné, chacune aurait pu le sauver : sa mère, dite la Gazette, disparue trop tôt ; Nathalie, l’étudiante révolutionnaire rêvant d’un monde meilleur ; Olga, la prostituée amoureuse prête à tout ; et Claire, celle qu’il a aimée ou cru aimer plus que les autres. En 2010, Nassima, la soeur de Kenz, symbolisera l’espoir impossible d’une autre vie et permettra de comprendre que le destin mouvementé de Tony est une vaine et tragique quête d’amour.




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